De nombreuses questions ont été soulevées au sujet de la crainte d’organiser l’éducation des étudiants étrangers dans la situation épidémiologique actuelle.
La pandémie de coronavirus n’a pas affecté l’afflux d’étudiants étrangers dans les principales universités du pays en 2020, est noté sur le site de l’association «Universités mondiaux»*.
En moyenne, le nombre d’inscriptions est resté au même niveau que l’année dernière. Il n’y a pas de changement dans le taux de décrochage des étudiants étrangers: au premier semestre, 4,8 % (4,6 % au premier semestre de 2019) ont été expulsés pour diverses raisons. Un chiffre similaire est typique pour les étudiants russes qui ont abandonné.
La pandémie a apporté des changements sérieux au format de l’éducation. Ceux qui ne sont pas rentrés chez eux pour des vacances en raison de la fermeture des frontières entre les pays continuent d’étudier dans le même format que les citoyens russes.
Des mesures spéciales ont été développées et des programmes individuels sont enseignés aux étudiants de première année et à ceux qui n’ont pas pu revenir en Russie après les vacances. Les cours pour ces étudiants étrangers sont organisés de plusieurs façons: à travers les canaux en ligne, en tenant compte des différents fuseaux horaires et de la vitesse de l’Internet, un horaire différencié est établi. Les cours se déroulent en temps réel et avec la possibilité d’accéder à leur enregistrement.
Dans certains cas, par exemple, pour les étudiants chinois, les universités offrent des universités partenaires dans leur pays d’origine. Il n’existe également qu’une seule méthode de communication pour les étudiants chinois, le messager WeChat, qui n’est pas bloqué sur leur territoire. Les autres messagers et/ou plateformes en ligne sont malheureusement bloqués par les autorités chinoises et cela crée un réel problème.
Une partie du cours se déroule en utilisant les modes hors ligne et en ligne simultanément. Dans de tels cas, un équipement vidéo spécial est installé dans la salle de classe. Cela a permis, au cours des premiers mois d’études, d’appliquer un format mixte dans la même salle de classe. Maintenant que la majorité des établissements d’enseignement supérieur sont passés à un format partiellement éloigné depuis le 16 novembre, tous les canaux d’apprentissage sont à distance pour tous les étudiants.
Les étudiants vivant dans des dortoirs sont pourvus de salles pour le travail indépendant, les classes pratiques sont organisées en petits groupes, et les consultations sont tenues sur un calendrier qui prend en compte les restrictions.
Afin de soutenir les étudiants étrangers, tant sur le territoire des universités qu’à distance, des systèmes de communication opérationnels sont disponibles par différents canaux (bureaux personnels de la plateforme éducative de l’université, messagers, réseaux sociaux, etc.). De plus, des bénévoles provenant d’étudiants universitaires sont affectés aux questions domestiques et éducatives. Ils aident également les éducateurs âgés à installer du matériel informatique et à leur apprendre à travailler dans les médias sociaux.
*L’association «Universités mondiaux» regroupe 21 établissements d’enseignement supérieur - participants au Projet 5-100.
